L’ONG RAPAA organise un atelier de réflexion et d’échanges sur la prévention de la consommation de substances psychoactives en milieu scolaire
Le jeudi 21 avril 2022, l’ONG RAPAA a organisé, dans la salle Hibiscus de l’Agora Senghor, un atelier de restitution et d’échanges sur la prévention de la consommation de substances psychoactives en milieu scolaire.
Alors que l’usage des produits psychoactifs a gagné le monde scolaire, l’ONG RAAA a initié un projet financé par la BOAD afin de prévenir ce phénomène aux conséquences dévastatrices. L’approche développée pour la mise en œuvre de ce projet s’avère holistique et se caractérise par l’implication des chefs d’établissements, la sensibilisation des élèves, la formation d’élèves pairs éducateurs, la mise place de clubs scolaires. La démarche préconise aussi la formation d’enseignants points focaux et l’information aux familles.
Le projet qui a débuté en 2019, s’achèvera en juin 2022. Aussi RAPAA a jugé important d’échanger avec ses partenaires, de réfléchir sur la méthode utilisée et sur les résultats atteints tant quantitatifs que qualitatifs.
Le projet a connu des contraintes majeures dont la pandémie de COVID qui a causé une interruption du projet et a conduit à un redéploiement. Les procédures administratives, le calendrier chargé des élèves et des enseignants, l’absence d’indicateurs de suivi, la difficulté à impliquer les parents sont autant de limites rencontrées.
Malgré ces contraintes, les résultats obtenus sont très appréciables : sensibilisation de 1586 élèves des établissements secondaires, formation d’une cinquantaine de pairs éducateurs, mise en place de clubs animés par les élèves, formation d’une trentaine d’enseignants. Le projet a aussi permis de concevoir et de tester du matériel de sensibilisation et de renforcer l’expertise de RAPAA en matière de prévention. Les participants à cet atelier parmi lesquels les services étatiques, le Comité National Anti-Drogue (CNAD), le Programme National contre les Addictions aux Produits Psycho actifs (PNAPP), les partenaires techniques et financiers (UNICEF, UNESCO), les organisations de la société civile et les clubs services ont tiré les enseignements et leçons apprises afin d’améliorer la démarche, d’intensifier et d’étendre les actions.
Lors des travaux de groupes, la parole a été donnée aux élèves qui ont exprimé la voix de leurs pairs. Les enseignants ont eux aussi contribué aux débats en formulant des propositions constructives.
Les participants ont préconisé la synergie et la concertation de tous les intervenants afin de maximaliser les ressources humaines, matérielles et financières. Seule une mobilisation d’ensemble permettra d’enrayer ce phénomène préoccupant.
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