L’ONG RAPAA sollicite les partenaires étatiques spécialistes de la santé pour la validation de son dépliant « La chicha : un phénomène de mode qui tue en silence »
L’usage de la chicha constitue aujourd’hui un phénomène de mode de plus en plus prisé par les jeunes. Cependant, cette pratique présente beaucoup de risques pour la santé des utilisateurs. Une enquête exploratoire sur la consommation de la chicha menée par l’ONG RAPAA de mars à juin 2018 dans la ville de Lomé a montré la nécessité d’intensifier les campagnes d’information et de prévention. Pour ce, les équipes de RAPAA ont conçu un dépliant intitulé « La chicha : un phénomène de mode qui tue en silence ».
Avant de diffuser cet outil de sensibilisation, l’ONG RAPAA a sollicité l’avis des structures étatiques compétentes. Ainsi, le mercredi 10 février 2021, s’est tenue au siège de l’ONG RAPAA une séance de validation du dépliant avec la participation des représentants des structures compétentes à savoir : le Ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins et le Comité National Anti-Drogue (CNAD). Les travaux ont permis de présenter le dépliant et de recueillir les remarques constructives des participants en vue d’améliorer sa forme et son contenu.
Les messages véhiculés à travers ce support d’information concernent les dangers de l’usage de la chicha plus accrus que ceux de la cigarette, le risque de dépendance à la nicotine, les conséquences sur la santé du fumeur (contamination par des bactéries ou virus, transmission de maladies ou d’infections, risque de développer des cancers). Le dépliant informe sur la vulnérabilité du fumeur de chicha face au COVID-19 avec des risques élevés de contamination à la maladie et de complications lors du traitement. Il permet surtout de déconstruire les nombreuses idées préconçues sur la chicha.
L’ONG RAPAA remercie les partenaires techniques qui ont contribué à la réussite de cette séance. Elle se félicite de la bonne collaboration avec les structures étatiques compétentes et entend renforcer ce partenariat Etat Société Civile dans l’intérêt des populations bénéficiaires.
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